Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L’Épouse Hypersexuelle : Du Candaulisme À L’Adultère (2)

AVERTISSEMENT

Il s’agit de la suite de « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (1) », paru le 27 octobre, le second volet d’un texte qui a été particulièrement difficile à écrire pour moi, celui de mon adultère avec N.

Je n’ai pas rédigé ce texte par contrition, car nul ne peut effacer ce qui s’est passé et donc ses fautes passées. Je l’ai fait parce que, dans un exercice de « catharsis » je sentais le besoin, non pas de solder cette période, du moins de dire les choses sans rien occulter.

A ce moment-là, au début de l’année 2017, j’ai bien failli tout détruire : notre couple avec Philippe et celui que je forme avec Agun. Je me suis comportée d’une manière dont je suis particulièrement honteuse, privilégiant une attirance sexuelle pour un amant, sans me préoccuper des conséquences pour mes proches, en particulier mes s.

C’est l’amour de Philippe et d’Agun, qui ont permis d’éviter le pire, même si l’équilibre de mon couple candauliste en a été profondément affecté. J’en parlerai dans un prochain texte.

DE BONNES RESOLUTIONS ET UN COMPORTEMENT INJUSTE

Dans mon précédent texte, j’ai expliqué comment j’étais tombée sous la coupe de N., rencontré sur une plage de Grèce lors des vacances de l’été 2016.

J’avais été jusqu’à passer le reste de nos vacances avec lui, puis de le rejoindre une semaine, à l’automne 2016, dans un hôtel à Paris, me comportant comme si nous étions en couple. J’étais tombée follement amoureuse de N.

Il était pour moi ce que je cherchais depuis toujours : un amant qui me laissait brisée de plaisir, mais aussi un homme qui me rassurait. Avec lui, j’avais l’impression d’assumer enfin d’une certaine manière ce complexe d’Electre qui m’avait tant frustré dans mon adolescence et que j’avais aussi cherché à accomplir aux côtés de Philippe. Et avec lui, pour la première fois depuis que j’avais été dépucelée, je ne ressentais pas le besoin d’autres étreintes.



Malgré tout cela, en prenant sur moi, j’avais choisi de retourner au domicile conjugal, refusant d’abandonner mes s et de renoncer à mon autre couple, avec Agun, qui est revenue vivre non loin de moi en 2014 et qui m’a donné tant de preuves d’amour.

Quand j’ai annoncé ma décision à N. de ne pas le suivre, il m’a regardé durement, gardant son calme, se contentant de me dire :

• Olga, tu fais ton choix. Je ne suis pas un étalon à qui tu fais appel quand tu as envie de baiser. Si tu changes d’avis, viens me rejoindre. Mais sache alors que ce sera à mes conditions, pour que tu deviennes ma femme. Je te l’ai dit : moi je ne partage pas.

Pour éviter toute rechute, j’avais proscris toute correspondance, toute conversation téléphonique avec N. Je pensais que le temps ferait son œuvre et me permettrait d’oublier ce moment de folie.

J’avais donc regagné le domicile conjugal, où je me suis efe de faire bonne figure pour les s. Agun et Philippe faisaient de grands efforts de patience, car ma crise fut bien pire que celle de l’été.

Je pleurais beaucoup, toujours à la limite de la dépression. Je me consacrais à fond à mes s. J’avais par ailleurs commencé, à ce moment-là, la publication de mes textes sur HdS, un exercice de « catharsis » qui me faisait le plus grand bien. Je passais aussi beaucoup de temps dans les bras d’Agun, qui se montrait plus tendre, plus amoureuse que jamais, même si elle savait qu’elle ne pouvait me faire oublier les étreintes de N.

Je me montrais dure et injuste envers Philippe. Sans doute parce que c’est lui qui m’avait encouragé à assumer mon hypersexualité et donc à rechercher des relations extra-conjugales. En tout cas, nous faisions chambre à part, je refusais brutalement ses tentatives d’approche et même les séances candaulistes qu’il se proposait d’organiser pour moi.

• Philippe, je suis revenue pour les s et pour Agun. Laisse-moi, ne me touche-pas, veux-tu ?

Il était pâle, ses yeux brillaient.
Il se retirait, sans dire un mot et nous avons dès lors cohabité sous le même toit, mais comme deux étrangers.

Je sais aujourd’hui que je voulais qu’il réagisse, qu’il se révolte. Je ne m’attendais pas à ce qu’il argumente, qu’il rappelle son amour sans limites, tout ce qu’il avait pour moi et mes s, alors même qu’une seule avait été conçue par lui. Non, j’attendais sa colère, j’espérais qu’il s’impose, montre qu’il était l’homme et que j’étais sa femme. Au fond, je voulais qu’il se comporte à ce moment-là comme un mâle, me domine et aille jusqu’à me prendre de force.

Il l’aurait fait alors, j’aurais résisté et l’aurais giflé et griffé, mais s’il m’avait baisé, il aurait gagné et j’aurais certainement oublié N. Mais ce n’est pas hélas la personnalité de Philippe.

Agun avait tenté de m’ouvrir les yeux, de me dire que j’étais profondément injuste, mais j’ai refusé de l’écouter. Elle plaidait la patience envers un Philippe meurtri. Agun pensait que le temps ferait son œuvre et faisait tout ce qui lui était possible pour recoller les morceaux et préparer un retour à la « normale ».

LA CRISE

Agun a toujours fait preuve d’un courage et d’une volonté hors normes. Même quand nous avons été séparées pendant près de dix ans, elle était persuadée que nous nous retrouverions. Mais cette fois, son optimisme et son amour ne pouvaient rien, au moins dans l’immédiat. Les fêtes de fin d’année s’écoulèrent dans une atmosphère morose, même si nous maintenions les convenances par rapport aux s.

Le temps s’écoulait, sans que je change mon comportement. Je constatais au contraire que Philippe semblait s’en accommoder en définitive, se montrant d’une totale indifférence à mon égard.

J’avais constaté ses absences fréquentes, y compris en soirée et le week-end. Mon instinct de femme jalouse s’éveilla. Comme je l’avais fait un peu plus de deux ans plus tôt lors de sa liaison avec Ambre, je me suis mise à consulter la messagerie de Philippe.
Il n’avait pas jugé utile de modifier son mot de passe, ce fut donc très facile pour moi. Je me suis demandée s’il ne l’avait pas fait exprès pour me faire réagir.

Je découvrais alors les nombreux messages qu’il échangeait, depuis des mois, avec Théodora, cette jeune femme qu’il avait rencontrée lors de nos vacances d’été et avec qui il avait eu une brève liaison, ce qui n’avait pas provoqué de ma part d’objections, au contraire, tout occupée que j’étais alors par mes amours avec N.

Convaincue que ce n’était qu’une passade et forte de mon emprise de toujours sur Philippe, je tombais des nues. Théodora s’était séparée de son mari, Philippe l’avait discrètement installée dans une ville voisine et allait la rejoindre à chaque fois qu’il le pouvait. Comme il l’avait fait avec Ambre, Philippe faisait les choses derrière mon dos ! J’étais certes très mal placée pour me plaindre, mais j’étais et suis particulièrement possessive avec Philippe, ayant toujours refusé de lui accorder la réciprocité des libertés qu’il m’avait accordées.

Malgré leur différence d’âge, Théodora était aussi éprise de Philippe que je ne l’étais de N., ses messages étaient sans ambiguïté et on sentait que Philippe était loin d’être aussi épris.

C’est le message le plus récent qui me fit réagir : Théodora attendait un de Philippe. Elle lui disait qu’elle voulait garder «l’ de l’amour », demandait à son amant d’assumer sa paternité, mais précisait qu’elle n’exigeait rien de lui, et en particulier le divorce, parce qu’elle ne voulait rien faire qui mette en cause le bien-être des s de Philippe ! J’étais choquée que cette jeune femme pousse jusque-là son amour pour Philippe.

La réponse de celui-ci me glaça : il expliquait à sa maîtresse que je ne tarderai pas à rejoindre mon amant et qu’alors, il demanderait le divorce et vivrait avec elle.

Bien évidemment, contrairement à ce qui s’était passé en 2014 lors de l’adultère de Philippe avec Ambre, je n’allais pas exiger une explication de Philippe, lui faire une scène.
Il n’en n’était pas question, cela aurait été complètement déplacé compte tenu de mon comportement depuis plusieurs mois.

J’ai fait venir Agun pour lui expliquer ma découverte :

• En dehors du fait que je trouve insupportable que tu lises les mails de Philippe à son insu et qu’en prime tu me les montres, ta réaction prouve une chose : tu es malade de jalousie, tu l’aimes toujours !

• Tu dis n’importe quoi ! Ce qui me met en rage, c’est que pendant que moi je renonçais à mon amour, Monsieur entretenait sa relation avec cette petite dinde et, en prime, il l’a engrossée !

• Tu exagères ! C’est toi qui l’a poussé dans ses bras, d’abord cet été, et surtout par ton comportement odieux depuis des mois. Que comptes-tu faire maintenant ? Tu dois lui parler. Rien n’est fini si tu acceptes de partager ton mari.

J’ai lancé un regard sévère à Agun, mais je savais qu’elle avait raison.

• Tu plaisantes ? Jamais je n’accepterais ça ! Il veut le divorce, il l’aura. Ma décision est prise, ma valise est prête, je vais rejoindre N.

• Tu fais une terrible erreur, Olga. Et que fais-tu des s ? Et moi, je ne compte plus non plus ?

• J’ai contacté Hassan, Leila est sa fille, il la reprend chez elle. Avec Philippe, tu prendras soin de Lucie et de Sofia. Quant à toi, notre amour est éternel : je convaincrai N. d’accepter mes s et toi également. Je ne peux pas et ne veux pas vivre sans eux et sans toi.

• Je pense que tu te trompes lourdement sur cet homme. Il n’est pas Philippe : il n’acceptera pas les s des autres et encore moins ta maîtresse.

• Laisse-moi le temps de le convaincre. Je sais comment procéder.

Malgré ses efforts, ses larmes, Agun ne put me convaincre de changer d’avis. Agun essaya d’obtenir de Philippe qu’il tente de me fléchir. Ulcéré que je l’aie espionné, tout en reconnaissant qu’il s’y attendait, il se contenta de dire à Agun que j’avais fait mon choix.

Chez moi la femme amoureuse et en colère l’avait emporté sur la mère de famille qui abandonnait, même provisoirement des s de six ans, quatre ans et deux ans. J’ai eu le cœur brisé, quand Hassan est venu récupérer sa fille, qui ne voulait pas le suivre, même s’il avait toujours assumé ses devoirs de père. Mon ainée fut particulièrement dure envers moi, car elle ne pouvait comprendre que je puisse quitter un père qu’elle adore. Entendre une de six ans dire qu’elle vous déteste m’a fait particulièrement mal et m’a rappelé le comportement odieux que j’avais eu envers ma propre mère.

Par orgueil, mais surtout par faiblesse, je n’ai pas eu le courage de faire mes adieux à Philippe. Je me suis contentée de lui laisser une lettre, lui disant qu’il resterait dans mon cœur, lui disant merci pour tout l’amour qu’il m’avait donné et pardon pour le mal que je lui faisais. Je lui laissais les coordonnées de l’avocat que j’avais choisi pour la procédure de divorce et que j’acceptais par avance tout ce qu’il pouvait demander. Je concluais en lui disant que j’allais rejoindre N., que c’était mieux ainsi et lui souhaitais d’être heureux avec Théodora.

J’ai alors laissé parler mon cœur et j’ai conclu en disant : « Je reste ton Olga et je t’aime. » Je sais, c’était en totale contradiction avec mon comportement. Je le répète et pas pour me dédouaner : Philippe serait venu à ce moment-là, je serais tombée dans ses bras, nous aurions fait l’amour et rien ne se serait passé. Mais il n’est pas venu et je suis partie, avec ma petite valise.

AUX MAINS DE N.

En arrivant à Athènes, j’avais en quelque sorte brûlé tous mes vaisseaux et me livrais au bon vouloir de N.

Depuis près de quinze années, à l’exception d’une courte tentative en 2015, qui avait échoué pour les raisons que j’ai racontées dans « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (53) : le bureau », (paru le 29 novembre 2018), j’avais cessé toute activité professionnelle. J’étais donc entretenue par Philippe. En plus, suite à ce qui s’était passé l’été précédent, j’étais en froid avec ma mère, c’est le moins qu’on puisse dire.

Je n’avais avec moi qu’une modeste somme d’argent, ayant refusé l’aide qu’Agun voulait m’apporter. J’avais réservé pour quelques jours une modeste chambre d’hôtel et je me sentais particulièrement mal à l’aise au moment de contacter N., à qui je n’avais donné aucun signe de vie depuis de nombreuses semaines.

• Bonsoir chéri, c’est Olga

Le ton était assez sec. Je n’étais pas attendue et encore moins accueillie les bras ouverts.

• Je t’ai reconnu. Que veux-tu ?

• Je suis à Athènes. Si tu veux toujours de moi, j’ai choisi.

N. était furieux :

• Quoi, tu me largues, pas un mot depuis presque trois mois et tu débarques à Athènes, sans m’en parler avant ? Tu te paies ma tête, tu me prends pour un imbécile ou quoi ? Et surtout pour qui tu te prends ? Il y a bien d’autres femmes que toi et plus jolies ! Je ne t’ai pas attendu !

• Je le sais bien, je te demande pardon, N. J’ai compris que je ne pouvais pas vivre sans toi, que je t’aime.

• C’est ça, et quand tu auras assez, tu retourneras chez ton mari et ta gouine. Tu me siffles et tu crois que je vais te dérouler le tapis rouge ?

N. hurlait au téléphone. Je me suis dit que j’avais tout gâché, que j’avais tout perdu : mon mari, mes s, ma compagne et mon amant.

Je faisais un effort sur moi-même pour ne pas pleurer, ne pas me plaindre, ne pas évoquer la situation inextricable dans laquelle je m’étais mise.

Moi qui avais toujours été traitée comme une princesse par mon père, puis par Philippe, jamais je n’avais connu une telle humiliation, y compris de la part d’Hassan et même de Rachid. J’ai eu la tentation d’en rester là, de lui raccrocher au nez. Advienne que pourra, tout, y compris le trottoir, que de dépendre d’un tel homme.

J’ai pourtant résisté à la tentation. Il y avait eu un silence de quelques instants. N. avait joué son numéro, il avait voulu montrer que je m’offrais à lui sans conditions, que lui n’avait rien demandé, qu’il était mon maître.

• Tu te souviens de ce que je t’ai dit lorsqu’on s’est quitté à Paris ?

• Oui, tu m’as dit que si je voulais devenir ta femme, ce serait à tes conditions et que tu ne partageais pas. C’est d’accord. Je veux être ta femme.

• Dans ce cas, prends tes affaires et viens, et tout de suite. Je t’attends. Je vais te baiser comme tu aimes, petite garce ! Tu en as envie ?

• Oui

• Dis-le !

• J’ai envie que tu me baises, N !

Dans le taxi qui m’amenait chez N. j’étais partagée. Excitée, parce que je savais ce qui m’attendait et que ça m’avait terriblement manqué. En même temps, je me disais que j’étais en train de faire la plus grande bêtise de ma vie. J’ai appelé Agun, pour prendre des nouvelles des filles et entendre sa voix. Mon ainée, Lucie, refusa de me parler.

• Bonsoir chérie, je suis bien arrivée. Je suis dans un taxi, je vais chez N.

• Comment a-t-il réagi à ton arrivée imprévue ?

• Très bien, il était ravi et m’a demandé de venir tout de suite.

• Je te connais, Olga, à moi tu ne peux pas mentir.

• Mais non chérie, je t’assure, je suis heureuse et impatiente. Je retrouve N. et il va me baiser. C’est ce dont j’avais envie pendant toutes ces semaines.

• Que tu aies envie qu’il te baise, ça je veux bien te croire. Que tu sois heureuse, j’en doute.

• De toute façon, je n’ai plus le choix désormais.

• Olga, on a toujours le choix. Tu finiras par ouvrir les yeux. Je t’attendrai et je sais que Philippe t’attendra.

• Laisse Philippe, s’il te plait. Je ne suis pas digne de lui. Je vais arriver chez N., je t’appellerai quand je peux, je ne veux pas tout de suite lui parler de toi ni de mes s. Je t’aime, je les aime, dis-leur !

J’ai coupé le téléphone car j’étais sur le point d’arriver chez N. et surtout j’étais au bord des larmes car je connaissais les conditions qu’il m’imposait. Je pensais qu’avec le temps, il s’assouplirait, je n’imaginais pas être tombée amoureuse d’un monstre.

POSSEDEE

N. ouvrit la porte. Comme il l’avait fait au téléphone, il ne montra aucune tendresse, témoignant au contraire d’une certaine dureté. Je voulais me jeter dans ses bras, j’avais envie de parler, de lui expliquer mon comportement, mes hésitations, mes raisons. Son attitude me faisait comprendre que le programme était différent. Son sourire, son regard étaient celui d’un chasseur, d’un prédateur, sûr de lui et dominateur, certain de sa victoire. J’étais sa proie et il me faisait comprendre que je devais désormais faire tout ce qu’il voulait.

• Nous aurons tout le temps de parler plus tard. Je te donnerai mes instructions s’agissant de ton divorce ou encore de la tenue de cette maison puisque désormais tu es ma femme. Pour le moment, on va faire ce pour quoi tu es venue : je vais te baiser, c’est bien ce que tu veux ?

J’aurais dû m’en aller immédiatement. Je ne l’ai pas fait parce qu’il avait raison : j’étais venue pour ça, pour me faire baiser par un mâle dominant. La tendresse, l’amour, je l’avais auprès de Philippe. Je me suis dit aussi que je méritais d’être traitée ainsi, puisque j’avais tout gâché.

• Je te le demande une dernière fois, Olga : c’est bien ce que tu veux ? Si ce n’est pas le cas, tu peux repartir immédiatement. Je t’écoute, dis ce que tu as envie !

• Je veux que tu me baises, N. J’en crève d’envie !

• Alors suis-moi à la chambre. Je vais te démonter, te niquer comme tu ne l’as jamais été, petite putain !

Arrivés à la chambre, nous nous sommes enfin embrassés, nos corps collés l’un à l'autre, nos bouches se jouaient des lèvres de l'autre. On s'est embrassé encore et encore. Ses mains passaient de mon dos à mes fesses.

J’ouvrais sa chemise et continuais à l’embrasser tout en descendant sur son torse, son ventre.

Ma main s’aventura dans son boxer et je caressais sa belle queue.

Nos peaux se touchaient et nos baisers redoublaient de passion. J’avais mis une superbe lingerie en dentelle, je savais que ça lui plairait.

Je savais que j’allais connaître des plaisirs et une passion jamais égalée. Rien d’autre ne m’importait à ce moment précis.

Il m’entraîne sur le lit, m’embrasse encore, j’en tremble d’excitation. Il embrasse ma bouche, mon cou, mes seins. Il descend doucement, remonte, redescend puis remonte encore, chacun de ses baisers sur ma peau ne sont que douce .

Je me laisse alors aller sur le lit en fermant les yeux. Je sens sa main me caressant les seins, ses lèvres sur mes tétons, ses baisers dans mon cou, remontant jusqu’à mon oreille. Ensuite, il s’attarde sur mes tétons bien érigés, les mordille, les suce et aspire presque tout mon mamelon.

D’un geste rapide il ouvre les derniers boutons de ma robe, s’agenouille devant moi et plonge entre mes cuisses.

Quelques petites minutes plus tard, après un moment tendre remplis de nombreux baisers et caresses, N. s’occupe de moi.

Il m’allonge alors sur le dos, se glisse entre mes jambes et frotte son sexe à l’entrée de ma chatte. Elle est trempée, je le supplie de me pénétrer enfin. Des mois que j’attends ça !

Ses aller-retours font coulisser son sexe des lèvres au clitoris, je gémis, le regarde en me mordant les lèvres, un regard qui l’implore de me prendre.

Il m’embrasse et fait courir sa bouche le long de mon corps, mon cou, mes seins, mes tétons si sensibles, mon ventre, mon sexe. Avant d’y poser sa bouche il s’amuse à en faire le tour, à embrasser l’intérieur de mes cuisses. Il pose enfin sa bouche sur mon bouton pour le caresser de sa langue.

Il suce et lèche alors mon clitoris puis les lèvres humides de ma chatte, dégustant ainsi le jus qui en sortait. Ses lèvres entourent ma vulve tandis que ses mains pétrissent encore et encore mes seins. Je n’hésite pas à pousser quelques gémissements de plaisir et parfois des cris incontrôlables en me tordant sur le lit. Je viens de jouir une première fois de la soirée.

N m’embrasse amoureusement. Alors que je suis à peine remise de ce tsunami de jouissance, N. se relève rapidement et me fait glisser sur le bord du lit.

De mon côté, j’arrive à son pantalon, défais sa ceinture et embrasse son sexe par-dessus le coton de son boxer. Je libère son sexe, lui souris et engloutis sa belle queue dans ma bouche avide de désir.

Je le regarde dans les yeux, je lui dis que je l’aime. Mes mains accompagnent ma bouche, je veux m’appliquer comme je ne l’ai jamais fait, comme la première fois où, encore vierge, j’avais prodigué cette caresse pour laquelle je suis si douée.

Le voyant prendre son pied, je continue de plus belle, accélérant, alternant longue descente et aller-retour frénétique. Je prends mon temps et m’en amuse

Son plaisir monte et j’en suis fière. Je m’applique : lécher la hampe de tout son long, couvrir son sexe de baisers, prendre ses testicules dans ma bouche puis revenir sur sa queue.

Il me dit alors d’arrêter, je lui souris et continue de plus belle, il me dit alors de me retirer mais je continue encore et encore, faisant disparaître son sexe au fond de ma bouche jusqu'à sentir son orgasme exploser dans celle-ci.

Je ne ralentis pas le rythme, accompagnant son orgasme et je ne cesse qu'après avoir avalé l’expression de son plaisir.

Il me dit que j’avais été merveilleuse et que personne ne taillait les pipes aussi bien que moi.

En guise de réponse, je lui souris et j’embrasse mon amant amoureusement lui disant : « désormais c’est à toi et seulement à toi que je veux réserver toute ma science du plaisir »

Je me tortille, je respire fort et dans un élan où je retiens mon souffle, j’agrippe mon amant pour qu’il vienne enfin me pénétrer.

Enfin, le sentir en moi, me tortiller, me contracter, jouir de ses coups de reins, c’est magique. Les positions s’enchaînent, le plaisir et la complicité sont à leur paroxysme.

La pénétration fut d’abord douce et lente comme si nous voulions profiter, prendre le temps de ressentir chaque centimètre. Une fois qu’il fut au fond, nous nous sourîmes avec un air de joie et d’accomplissement à la fois.

Douceur du missionnaire, fougue de la levrette, sensualité de la cuillère, nous prenions notre plaisir sous toutes ses formes.

Je me donne à N. sans retenue, sans limite, offerte à ses moindres désirs par passion, par amour. Je suis allongée sur le dos, la jambe relevée et il me pénètre de tout son long. Je suis folle de plaisir, la bouche ouverte, enchainant les orgasmes. N. accélère, se contracte et, dans un dernier coup de reins, jouit enfin en moi.

Je n’en n’avais pas assez. J’avais rêvé de cela pendant des semaines, j’avais tout donné, tout perdu pour l’obtenir et donc j’en voulais encore et encore.

Je savais mon amant vigoureux et je n’ai pas eu à attendre longtemps. Je n’ai pas eu à demander, il me connaissait désormais suffisamment et savait que j’étais venue pour ça.

En tenant sa queue raide et gonflée d’une main, il caresse ma vulve et mon clitoris en frottant son gland contre ma chatte avant de me pénétrer lentement. Je sens son impressionnante bite entrer en moi de toute sa longueur. Je n’arrive plus à quitter son pieu qui s’enfonce et sort de mon vagin. Dur comme un roc, il laboure les parois de mon vagin et bute tout au fond.

En me tenant par les hanches avec ses deux grandes mains, il intensifie ses va et vient.

Il me demande alors de mettre mes jambes sur ses épaules, de chaque côté de son cou pour mieux me défoncer. Avec l’accélération des mouvements, j’explose très vite dans un nouvel orgasme en projetant plein de jus sur ses cuisses et son pubis.

Sans interruption, il continue à me baiser violemment et sans ménagement. Ses coups de reins se font de plus en plus forts, son énorme pénis déchire ma vulve et je la sens comme plus large et sensible. J’arrive même à sentir ses couilles qui viennent taper contre mes fesses. Mes mains se crispent, je m’agrippe aux coussins, je crie de plaisir et un orgasme supplémentaire me submerge. Me voyant ainsi, il jouit enfin en moi, remplissant ma chatte de son sperme chaud et abondant. Il termine d’éjaculer en lâchant des gémissements de plaisir.

N. était le seul homme capable de me procurer un plaisir époustouflant en aussi peu de temps.

J’étais incapable de bouger ou de me relever. Je suis restée quelques instants effondrée sur le lit, reprenant mon souffle et mes esprits. N. se retire, sortant sa grosse bite encore raide de ma chatte qui s’est immédiatement vidée de tout le foutre qui l’inondait. Je sentais son sperme couler entre mes lèvres et jusqu’à mon anus.

Il s’assoit ensuite à cote de moi, il me prend dans ses bras. Je l’embrasse tendrement et je m’assoupis sans le vouloir, blottie contre lui. A cet instant, j’étais heureuse, sans réaliser ce que j’avais fait et dans quelle situation, dans quelle impasse je ‘étais mise.

DOMINEE

J’habitais désormais chez N. Je retrouvais, en pire, la vie que j’avais déjà connue avec Hassan. Au moins du temps d’Hassan, Philippe était près de moi.

Certes, je me retrouvais dans mon pays, que j’avais quitté depuis plus de quinze ans, où j’avais perdu de vue mes amis, choqués par mon mode de vie. Je ne me voyais pas tenter de reprendre contact, encore moins me réfugier chez eux ou chez ma mère. J’avais bien essayé en vain de reprendre contact avec elle. Ma dernière incartade avait provoqué une rupture en apparence définitive, d’autant qu’elle avait mis la faute sur « ton père et Philippe ».

Même les contacts avec Agun étaient brefs et espacés, pour avoir des nouvelles des filles, qui refusaient de me prendre au téléphone.

Je tentais de mentir à Agun, en disant que j’étais heureuse, que je voulais avoir un autre avec N., devenir son épouse, dès que le divorce d’avec Philippe serait prononcé.

Par instinct, convaincue qu’on pouvait encore réparer les dégâts, Agun tentait désespérément de ralentir la procédure, gardant l’espoir fou d’un retour à la normale. Philippe, ulcéré par mon attitude, avait fait constater que j’avais quitté le domicile conjugal et avait lancé une procédure qui, contrairement à notre précédent divorce, serait conflictuelle et longue. Par égard vis-à-vis des s, il ne vivait pas avec Théodora, même s’il était de fait en couple avec elle.

N. voulait avant tout maintenir sa totale domination sur moi. Certes, je n’étais pas sous surveillance, comme c’était le cas du temps d’Hassan, qui avait placé sa cousine Hassna auprès de moi pour veiller à mes faits et gestes.

C’était plus subtil et plus insidieux. Il avait balayé l’idée, que j’avais évoquée, de rechercher du travail. Après une période de congés sans solde, j’avais fini par démissionner des fonctions que j’occupais avant de rejoindre Philippe en France. D’autre part, la situation économique dans le pays rendait très difficile la recherche d’un poste, même si j’étais prête à de moindres prétentions par rapport à ma qualification. Et surtout N. fut très direct :

• Avec moi, les règles sont claires : tu veux que nous vivions ensemble, tu veux être ma femme, alors tu restes à la maison, tu t’occupes du foyer. Si tu n’es pas d’accord, tu le dis et tu en tires les conséquences, je ne te retiens pas.

• J’ai fait mon choix, tu le sais. Je ferai tout ce que tu veux.

N. n’avait pas lésiné sur la reconstitution de ma garde-robe, en m’offrant des tenues superbes et très sexy. Cela lui permettait de m’amener dans des soirées où il m’exhibait fièrement, tout en me veillant à ce que je n’ai aucun contact hors de sa présence.

Je comprenais instinctivement que j’étais son dernier trophée de chasse et appréhendais le moment où il se lasserait et passerait à autre chose, d’autant que j’ai compris très vite que, de son coté, il n’avait aucune intention de m’être fidèle.

La mainmise qu’avait N. sur moi était totale. Je sais aujourd’hui que N. poussait à un divorce conflictuel, qui prolongeait ma situation de précarité et retardait le moment où se poserait le sujet de la garde des s.

Je n’avais pas de relations et de vie sociale en dehors de lui. L’argent qu’il me laissait et qu’il contrôlait était destiné à la tenue de la maison, je n’avais aucune autonomie financière, mes comptes en France étaient vides et je refusais obstinément l’aide qu’Agun me proposait.

Mes journées se déroulaient toujours de la même façon. En dehors de promenades quotidiennes, de la lecture, de la rédaction et du suivi des textes publiés alors sur HdS, je m’occupais du vaste appartement de N., je préparais son diner, que je lui servais dès son retour. N. avait toujours des reproches à me faire, sur ma cuisine, sur la tenue de la maison, sur une chemise mal repassée. Moi qui avais toujours eu, depuis l’enfance, un tempérament de rebelle, j’acceptais en silence, baissant les yeux, soumise. Car j’étais amoureuse et attendais ma récompense, celle du plaisir que je donnerai à mon seigneur et maître.

Car, de ce côté-là, N. assurait. Il exigeait que je sois toujours prête et donc, quand j’étais à la maison, que je ne porte ni culotte ni string. C’est lui qui décidait quand et comment.

Je me rendais compte que j’étais descendue bien bas, mais vivais cela comme la conséquence, la punition, pour mon mode de vie des 25 ans écoulés. J’étais toujours amoureuse de N. et il suffisait qu’il me donne chaque soir ma dose de plaisir, pour que toute volonté de révolte disparaisse.

Mes s me manquaient, Agun me manquait et, j’ose le dire, Philippe me manquait.

Etait-il encore temps de revenir en arrière et de tenter de sauver ce qui pouvait l’être ? Au lieu de cela, je fis le choix de la fuite en avant, de poursuivre ma descente aux enfers, avec en final la chance incroyable que j’ai pu avoir de reconstruire tout ce que j’avais failli détruire définitivement.

(A suivre)

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